Macaroni au fromage sans lactose

Depuis que le médecin a diagnostiqué mon intolérance, le macaroni au fromage m'était interdit, comme pour la plupart des intolérants. Auparavant, lorsque Zhomme me demandait de faire du macaroni, je ne me cassais pas la tête et je mettais du Cheeze-Wizz, rien de moins! Et oui, la grande classe était dans ma cuisine.

Ça m'a pris 2 ans avant de refaire ce grand classique, avec un peu de modification. La recette de base qui m'a inspirée a été faite par le chef Daniel Vézina (chef au Laurie Raphaël et "animateur" à l'émission Les Chefs! de Radio-Canada) qui a une émission à Zeste. La recette originale est ici

Quant à moi, voici ma recette qui prend environ 1h pour tout faire, cuisson et préparation incluse.

Ingrédients
450g de macaroni
Eau en quantité suffisante
1 botte d'asperge
1 casseau de champignons de Paris (les blancs)
45 ml de vin blanc

Pour la crème de fromage
15 ml d’échalote française
15 ml de beurre
85 ml de vin blanc
250 ml de crème 35% sans lactose
250 ml de fromage "le Classique" (de la fromagerie Bergeron)
150 ml de fromage Cheddar 3 ans (de la fromagerie Riviera)
Parmesan sans lactose (de la fromagerie riviera)si désiré

Pour le beurre manié
30 ml de beurre fondu
15 ml de farine

Préparation
 1. Faire cuire les macaronis dans une grande casserole d'eau bouillante. Réserver
2. Nettoyer les asperge si nécessaire, les couper en morceaux d'environ 3 cm et les faire cuire à la vapeur
3. Trancher les champignons, les faire saisir dans une poêle. Déglacer avec le vin blanc et laisser les champignons absorber le liquide.

La crème de fromage
 4. Faire revenir l'échalote dans le beurre et mettre le vin blanc. Réduire de moitié, verser la crème et laisser réduire au 1/3

5. Préparer le beurre manié et l'ajouter à la sauce.  Laisser épaissir, ajouter les fromages (sauf le parmesan).

6.  Verser la crème de fromage au macaroni et ajouter les légumes.

7. Garnir de parmesans si désiré et déguster.

Il fait beau!

L'été est officiellement à nos portes et c'est pourquoi je vous délaisse un peu. Depuis quelques semaines, nous avons droit à un ciel presque sans nuage, des chaleurs agréables et de l'humidité à n'en plus finir! Mais il m'en faut plus pour me décourager du travail extérieur, je fais tout plus lentement, c'est tout :)

Ma méga plate-bande du paresseux est presque terminée, mon potager est planté et l'achat de la haie a été devancée de quelques mois! Même si je fais une plate-bande paresseuse pour l'entretien, reste que la fabrication est fastidieuse. J'ai des hémérocalles à donner, mais elles sont en attente que ses futures propriétaires viennent les chercher, le pourquoi que je suis un peu bloquée depuis quelques temps.

Pour satisfaire votre curiosité, voici un "avant-pendant", à presque un an d'intervalle. La première photo a été prise vers la mi-juin l'an dernier et la deuxième, ce matin.

Juin 2011

27 mai 2012

La haie de chèvrefeuille (celle qui a des fleurs rose en arrière plan) a été laissée à elle-même cette année, sans tonte radicale et j'aime bien l'effet "fou" que ça donne.

Dans la plate-bande, j'ai des viola X Neon, sedum d'automne, de la rhubarbe (elle ne rentrait pas dans le plan du potager!), des fraises, un rosier sauvage (tellement mini qu'on ne le voit pas!), une spirée (au centre), une potentille (à gauche de la photo), un hosta et des hémérocalles en quantité industrielle!

Quelle photo préférez-vous?

Fermier urbain

C'est une nouvelle émission animée par Ricardo, mais aussi une façon de vivre.

Une des premières choses que je me suis dites en prenant possession de la maison il y a près d'un an, c'était "il va y avoir un potager". Mes parents en ont toujours eu, ainsi que mes grands-parents, autant du côté maternel que paternel. Mon père m'a transmis la passion des fleurs et ma mère, celle de manger des légumes frais cueillis, et ce, sans que je m'en rende compte. Il y a une dizaine d'années, je trouvais ça vraiment con de planter des légumes et des fruits alors qu'on pouvait en acheter à l'épicerie et je trouvais ça encore plus stupide de planter des fleurs qui ne donnent rien en retour, sauf attirer les abeilles!

Dans quelques heures, je planterai donc mon premier potager. Beaucoup d'essais, sûrement plein d'erreurs, mais il faut bien commencer quelque part.

Pour le premier, je ferai la méthode traditionnelle, en rang. Probablement que l'an prochain, j'innoverai et le ferai en carrés... Et je verrai ce qu'il en est la troisième année.

Pourquoi je vous parlais de Ricardo au début? Avec l'émission, vient un site internet où vous pouvez planifier votre jardin. Je l'ai essayé et c'est bien fait. Par contre, il y a plusieurs lacunes. Par exemple, il y a aucun fruits/légumes à demeure, qu'on ne peut déplacer qu'aux 10 ans, comme la rhubarbe. Il faut donc penser à l'endroit de notre rhubarbe et ne rien mettre dans le coin. Selon le site, les fraises ne sont faites que pour être plantées en pot. Aussi, il y a un manque de variété. J'ai acheté des Haricots buissonnant Round Pod Kidney Wax, une des 3 seules variétés jaunes que j'ai pu trouver et ils sont absents de la liste... Soit mon centre jardin fait dans le rare, soit les programmeurs se sont mal informés sur les variétés les plus distribuées. Sachez par contre que je ne sais pas comment le "tri" a été fait pour les légumes disponibles dans l'application...

Bon jardinage

PS: vous ai-je dit que ma grosse plate-bande était presque terminée (ne manque qu'à donner un des buissons d'hémérocalles et de planter les tournesols) et que l'homme et moi magasinons notre haie de feuillus?

DIY-transformation d'un laminé

Il y a de nombreuses années, le tableau laminé était très très"in" dans la plupart des maisons. Qui n'en avait pas?

Au fil du temps, le laminé a fait place à l'encadré, aux reproductions et aux photographies.

En 2000, j'avais acheté un laminé... et au fil du temps, je le trouvais laid, enfantin et, avec mes nombreux déménagements, je ne savais plus où le mettre. Voyez par vous-même

Les lions, c'était l'fun à 15 ans, mais à 26, je n'y vois pas trop d'intérêt.

Un matin, une idée de génie m'a frappée. Et si je recyclais le cadre? Mais que pourrais-je faire avec? Qu'est-ce qui serait plus pratique qu'un cadre? Un tableau noir!

L'homme a donc fabriqué une tablette pour les craies, j'ai été acheté une pellicule ardoise autocollante (que l'on peut trouver chez Deserres), on a sablé le cadre et voici ce que ça donne au final

Incluant les taxes, l'achat des ancrages et de la pellicule (nous avions déjà la colle et la peinture), ça nous a coûté la somme de 25$!
Vous en pensez quoi?

Magasiner avec un syliste vestimentaire

Ce n'était pas dans ma liste de choses à faire dans ma vie, mais je m'étais dit qu'il fallait que je le fasse au moins une fois. L'idée s'est tranquillement imposée dans ma tête depuis Noël et j'ai fait le saut la semaine dernière.

Pourquoi ai-je décidé de faire appel aux services d'un styliste? J'ai fait mon ménage de garde-robe il y a 3 semaines et j'ai donné beaucoup beaucoup de vêtements. Aussi, mon employeur n'exige pas de code vestimentaire, en autant que ça soit décent. Donc, depuis 2 ans, je porte jeans et T-shirt 360 jours par année (je fais un effort pour les réunions de famille quand même!...) et j'étais un peu tannée de ça. Je voulais aussi que mon style soit un peu plus adulte et féminin...

Depuis peu, certains centres commerciaux offrent le service de stylisme à leur client moyennant un certain montant d'argent (environ 250$ pour 3 heures). En regardant les offres de stylistes un peu partout, autant ceux associés aux centres commerciaux que les "indépendants" j'ai choisi Justin Bellavance qui est le styliste des Galeries de la Capitale, à Québec.

Pourquoi lui? Premièrement, les Galeries sont tout près de mon lieu de travail actuel, je vais souvent acheter des choses là et j'y ai déjà travaillé; je suis donc familière avec les magasins. Deuxièmement, on voit beaucoup -mais pas trop- Justin dans les différents médias et il est possible de retracer ses chroniques sur YouTube, donc il était plus facile pour moi de voir comment il travaillait. Et finalement, c'est lui qui demandait la "mise de départ" (le prix minimum d'achat qu'il est possible de faire) la plus petite. La plupart des stylistes demandent environ 1000$ pour que la séance en vaille la peine. Ici, c'était 500$.

Avant la rencontre, il y a un formulaire très simple à remplir pour prendre rendez-vous (nom, âge, profession, mensurations, ce qu'on attend du styliste etc.). Par la suite, il communique avec nous pour mieux nous connaitre et on envoie une photo plein pied. Il fait un peu de spotting dans les magasins quelques jours avant la séance prévue et nous n'avons qu'à le suivre par la suite.

Même si j'avais planifié 3h avec lui, nous étions rendu à bout du budget après 2 heures et nous avions arrêté de magasiner après ça. J'ai vraiment apprécié; il aurait pu me faire continuer à essayer des vêtements que je n'aurais pas pu achetés. Nous avons visité 3 magasins et j'ai acheté dans les 3... j'ai BEAUCOUP acheté! Et ce qui est génial avec ce service, c'est que tout ce qu'on essaie nous fait bien! Aucun problème de bourrelet au niveau des hanches (communément appelés "muffin top") et les coupes nous mettent en valeur. On oublie les  :"aaaah, je suis grooooossseeeee!" ou "ark, c'est vraiment juste beau sur le mannequin"! Son but est de nous sortir de notre zone de confort habituelle sans qu'on s'en rende trop compte. Il connait d'instinct ce qui flatte notre silhouette, les couleurs, les matières... Mais il ne nous fait pas qu'essayer, il explique POURQUOI et ça, c'est précieux. Par exemple, le jeans que je portais cette journée là n'était pas un mauvais choix ni un bon choix. Pourquoi? Parce que j'ai les fesses bombées (aaaah ouain?!) et que les petites poches étroites "débombe" mon derrière. Je dois donc choisir, à l'avenir, des grosses poches!

Mon conseil si vous voulez réserver ce genre de service: ayez un bon budget, apportez bouteille d'eau et ayez les cheveux attachés :)

Et voici le résultat de la séance, environ 30-40 morceaux de vêtements/accessoires (et même des bas!)  que je peux porter à toutes les sauces!